Investir dans l’immobilier professionnel offre une marge de manœuvre importante en termes de fixation du loyer, de répartition des charges ou encore de durée du bail. Les locataires professionnels sont également plus précautionneux vis-à-vis du bien lui-même et dans le règlement des frais et factures le concernant.
Une vacance locative maîtrisée
La durée minimale du bail professionnel est de 6 ans, mais le contrat peut prévoir une durée supérieure. Arrivé à échéance, et en l’absence de dénonciation du bailleur, le contrat est reconduit tacitement. Aucune formalité particulière n’est requise pour son renouvellement.
Un loyer librement fixé
Plus souples que les baux commerciaux et d’habitation, les baux professionnels offrent une grande liberté en matière de loyer et de charges. Non réglementé, le montant du loyer est fixé d’un commun accord entre le bailleur et le locataire. La somme et les conditions de paiement doivent figurer sur le contrat de bail. Les conditions de règlement des travaux et des charges sont elles aussi librement définies par les parties. Dans certains cas, cela peut représenter une économie annuelle à 4 chiffres pour le propriétaire du bien. Les taxes, impôts locaux ou encore travaux de mise en conformité visés doivent naturellement être inscrits au contrat.
Les loyers professionnels sont-ils plus élevés que les loyers résidentiels ?
Les loyers professionnels ne sont pas nécessairement plus élevés que les loyers observés sur le marché de l’immobilier résidentiel. En revanche, le rendement annuel de l’immobilier professionnel affiche généralement des taux plus importants, de l’ordre de 4 % à 6 % dans les grandes villes. Pour le bailleur, la rentabilité du local d’activité dépend également du coût d’acquisition du bien qui détermine en partie le loyer brut nécessaire. Attention toutefois à ne pas se situer en dehors des clous du marché local, au risque de limiter l’attractivité du bien et perdre de précieux mois de revenus. Pour cela, une recherche sur le prix de vente d’un local professionnel dans le secteur visé s’impose.
Des impayés moins fréquents
En comparaison avec l’immobilier résidentiel, l’immobilier d’entreprise affiche le plus souvent un moindre taux d’impayé. Les locataires professionnels, soucieux de la pérennité de leur activité sont généralement assidus dans le règlement des factures dès lors que la situation financière le permet. En cas de difficultés, le loyer figure sur la liste des créances prioritaires.
Des locaux régulièrement entretenus
Là aussi, à la différence du bail résidentiel, le bail professionnel vise des activités très encadrées. L’employeur est soumis à de nombreuses obligations en matière d’hygiène et de sécurité des salariés. Les locaux sont ainsi régulièrement nettoyés, et ce, par une entreprise professionnelle. Les locataires professionnels sont également précautionneux vis-à-vis de l’état du bien, à l’extérieur, comme à l’intérieur. Celui-ci reflétant l’image de l’entreprise auprès des visiteurs et potentiels investisseurs.
