Dans le Code du travail, la notion de propreté est étroitement liée à l’obligation d’ « assurer la sécurité et de protéger la santé physique et mentale des salariés ». L’employeur qui est tenu d’évaluer et de réduire les risques, doit ainsi anticiper les conséquences de locaux mal ou trop peu entretenus.
Qu’est-ce qu’un local correctement nettoyé ?
Les entreprises spécialisées dans le nettoyage et l’entretien des locaux professionnels à usage de bureaux suivent une routine très encadrée. Celle-ci commence par le passage de l’aspirateur afin de débarrasser les surfaces des poussières avant de procéder au nettoyage avec des produits ménagers adaptés (dégraissage, lustrage, désinfection…).
En plus d’un personnel formé, ces entreprises fournissent également des équipements de qualité. Les aspirateurs disposent ainsi d’une puissance suffisante pour évacuer un maximum de poussières emmagasinées dans les moquettes et tapis. Ils présentent également des embouts adaptés à chaque surface, les surfaces lisses n’impliquant pas les mêmes traitements que les moquettes et tapis. Visitez le site web de Domaspi, spécialiste de l’aspiration centralisée, pour plus d’informations sur le rôle des brosses et accessoires d’aspiration.
Mesures sanitaires renforcées pour contenir la diffusion du Covid-19
À ces mesures classiques s’ajoutent des actions ciblées dans le cadre de la lutte contre la propagation du SARS-CoV-2.
L’aération régulière et prolongées
L’aération a toujours été recommandée dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’air intérieur. Mais la pandémie a donné un sérieux coup de fouet à cette bonne pratique trop souvent négligée. En cette rentrée 2021, la fréquence d’aération recommandée est de 5 minutes toutes les heures et de façon permanente « si les conditions le permettent ». L’aération quotidienne fait partie des tâches effectuées par le personnel spécialisé du nettoyage en bureaux professionnels. Toutefois dans des bureaux occupés par plusieurs personnes, la ventilation naturelle doit être complétée par une ventilation mécanique contrôlée (VMC) assurant un renouvellement de l’air suffisant en toute circonstance.
Nettoyage approfondi et régulier face à la contamination manuportée
La désinfection des postes de travail intervient dès que nécessaire, à chaque rotation des salariés sur les bureaux, et au minimum une fois par jour. Tous les points de contacts doivent faire l’objet d’une vigilance particulière : souris, claviers, mais aussi les poignées de portes et les accoudoirs des chaises, sans oublier les lieux sous la responsabilité de l’employeur comme les sanitaires. Attention également à la manipulation d’objets entre salariés : les stylos, les dossiers, les notes… L’application des gestes barrières avec le lavage des mains doit pouvoir contribuer à réduire ce risque et repose sur la responsabilité individuelle de chaque salarié.
Et les protections individuelles ?
Comme sur d’autres aspects relatifs à la sécurité des salariés, le Code du travail prévoit la priorité des actions de protection collective sur le recours aux dispositifs de protection individuelle. Ce qui signifie, que l’employeur doit considérer la mise en place de plexiglas ou d’une politique de télétravail efficace avant d’avoir recours au seul port du masque et autres dispositifs de protection individuelle. Pour plus d’informations sur les obligations des entreprises face à la crise sanitaire, rendez-vous sur le site du ministère du Travail, de l’emploi et de l’insertion.